La Journée nationale de la résilience (JNR) est une initiative portée par le gouvernement pour promouvoir, à l’échelle de la société, une véritable culture de la résilience et de la préparation aux risques. Inscrite dans la loi depuis 2023, elle affirme le rôle de chaque citoyen en tant qu’acteur de sa propre sécurité.
Un an après le passage du cyclone Chido, la France a de nouveau été confrontée à des événements climatiques extrêmes, tels que la tempête Garance, des inondations intenses, des incendies dans l’Aude et des phénomènes météorologiques d’une fréquence inédite. Face à ces crises, la JNR réaffirme son objectif : faire de la résilience un réflexe citoyen et renforcer l’engagement collectif. Le 19 décembre 2025, à l’Hôtel de Beauvau, le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature ont récompensé les initiatives les plus remarquables de la JNR.
Ces prix nationaux, thématiques et territoriaux distinguent des projets innovants portés par des collectivités, associations, entreprises, établissements scolaires, services de l’État et acteurs du secours, contribuant à diffuser durablement une culture du risque sur l’ensemble du territoire. Avec plus de 15 000 actions recensées en métropole et outre-mer, la JNR témoigne de l’engagement croissant de la société française.
Les lauréats nationaux :
- Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France ; - Syndicat mixte Célé ; - Institut des risques majeurs (IRMa) / AFPCNT ; - DRAAF Bretagne, Zone de défense Ouest- Prix spécial du jury : CCSTI Sciences Réunion.
Les prix thématiques :
- Collectivités : Nantes Métropole, Association des maires du Jura ; - Entreprises : Chantelle (Somme) ; - Gestes qui sauvent : Staying Alive, Protection Civile Paris Seine ; - Risques naturels : Préfecture de Police de Paris, Ville de Rennes ; - Risques technologiques : Saint-Romain-de-Colbosc ; - Public scolaire : Collège Picasso (Eure), DREAL PACA ; - Inclusivité : Vivre ensemble et nature – Martinique ; - Acteurs de la sécurité civile : SDIS 79
Les prix territoriaux :
- Préfecture d’Indre-et-Loire, SDIS 29, DREAL Pays de la Loire, Préfecture de Haute-Savoie, DDT 04, Département de l’Eure, Collège Mondétour, Préfecture du Jura, CDC Île de Ré, CMA Nouvelle-Aquitaine (Creuse), Loos-en-Gohelle, Timoun Box (Martinique), Communauté de communes de Châlons-en-Champagne, AFPCNT (La Réunion), Lycée du Finosello (Corse), Mairie de Remire-Montjoly (Guyane), Régiment du service militaire adapté de Polynésie française
Cette session a permis, au terme de négociations difficiles, d’enregistrer des avancées. Les États membres ont adopté 11 résolutions, qui confient notamment au PNUE des responsabilités renforcées en matière de lutte contre la pollution liée à l’afflux massif des algues sargasses, ou encore pour mesurer l’impact environnemental et tirer parti des opportunités qu’offre une intelligence artificielle durable. La déclaration politique adoptée par les ministres appelle à renforcer l’action et la coopération internationale pour répondre à la triple crise planétaire du climat, de la biodiversité et de la pollution. Le rôle de la science a été au cœur des discussions, avec la publication du 7ème rapport sur l’état de l’environnement mondial (GEO-7), qui vise à éclairer les décisions des Etats. En adoptant la nouvelle stratégie du PNUE jusqu’en 2029, l’Assemblée a également confirmé son rôle central pour la gouvernance environnementale internationale. Dans un contexte international difficile et marqué par des attaques contre le multilatéralisme, ces progressions constituent un motif d’espoir, dont nous ne pouvons cependant nous satisfaire au regard des défis urgents auxquels nous sommes confrontés. La France poursuivra résolument ses efforts pour que la communauté internationale se hisse à la hauteur des enjeux. Elle veillera à ce que la règle du consensus qui régit le système multilatéral de l’environnement ne devienne jamais un prétexte à l’inaction.
Leur analyse montre que les espèces faisant l’objet d’une chasse réglementée présentent plus fréquemment des populations stables ou en augmentation, et sont moins souvent classées dans les catégories de menace élevées, comparativement aux espèces non chassées. Bien que cette étude adopte une approche globale, ses conclusions trouvent un écho particulier en Europe, où la chasse s’inscrit dans des cadres juridiques stricts, reposant sur des quotas définis scientifiquement, un suivi des populations et des mécanismes de contrôle rigoureux. Dans de nombreux pays européens, des espèces chassées telles que le chevreuil, le cerf élaphe, le sanglier ou l’élan affichent un statut de conservation favorable, illustrant l’efficacité de systèmes de gestion fondés sur une exploitation durable. Les auteurs soulignent qu’une chasse encadrée, ciblée et fondée sur des données scientifiques peut constituer un outil de gestion de la faune, complémentaire aux politiques de conservation des habitats et de la biodiversité. Ces résultats rejoignent les travaux et données compilés par la FACE, qui mettent en évidence la contribution des chasseurs à la gestion des milieux naturels en Europe. L’ensemble de ces éléments conforte l’idée que la chasse réglementée peut, dans certains contextes, s’inscrire pleinement dans une stratégie de conservation durable.
Cette espèce, classée en danger, a investi une falaise du secteur et prépare probablement sa période de reproduction, moment où tout dérangement peut provoquer l’échec de la nidification. À la demande du Syndicat de gestion des Gorges de l’Ardèche, des professionnels de la Fédération française d’escalade ont retiré les ancrages, une intervention simple techniquement mais délicate en raison du rocher très fragile et de l’accès complexe. Bien que ces voies soient peu fréquentées, leur suppression garantit la tranquillité totale des rapaces. Quatre couples d’aigles de Bonelli sont aujourd’hui recensés en Ardèche.
Lui-même armurier depuis 43 ans, installé dans la boutique où il a grandi, il n’aura pas de successeur, son fils unique ayant choisi une autre voie, et l’évolution du métier, bouleversé par Internet et l’essor des armureries périphériques, a rendu la reprise encore plus improbable.
Le bois, en tant que réservoir majeur de carbone, constitue également un enjeu environnemental, car sa production et sa consommation influencent directement le bilan carbone des écosystèmes et des activités humaines. Ces transformations soulèvent aussi des questions pour les pratiques de chasse et la gestion de la faune. Les modifications de la structure et de la disponibilité des massifs forestiers, qu’elles soient dues au climat ou aux nouvelles technologies, peuvent affecter l’habitat des espèces sauvages et la régénération naturelle des écosystèmes, avec des impacts directs sur les populations de gibier et sur la biodiversité. La photosynthèse, processus naturel par lequel les plantes convertissent le CO2 et l’eau en sucres et en biomasse sous l’action de la lumière, est au cœur de la formation du bois. La complexité de cette machinerie biologique, notamment les photosystèmes I et II, rend difficile sa reproduction intégrale en laboratoire. Cependant, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de la photosynthèse artificielle, qui cherche à fixer le carbone sous lumière artificielle. Des systèmes utilisant des semi-conducteurs, des photocatalyseurs ou des complexes bio-inspirés de la chlorophylle ont permis de produire des molécules carbonées simples, telles que le méthanol ou des acides organiques. Ces dispositifs démontrent qu’il est possible de capter et de convertir le CO2 sans recourir à la croissance végétale naturelle, bien qu’ils ne génèrent pas directement des polymères complexes comme la cellulose ou la lignine, essentiels à la structure du bois...
Le rapport 2025 met particulièrement en avant le rôle déterminant de la vaccination dans la prévention et le contrôle de maladies animales majeures. Parmi celles-ci figurent l’influenza aviaire, la brucellose, la fièvre aphteuse, la dermatose nodulaire contagieuse, la rage, et la peste des petits ruminants. La vaccination constitue un moyen efficace de réduire la morbidité et la mortalité, de limiter la propagation des épidémies et de protéger les moyens de subsistance des éleveurs. Des études de cas issues de divers pays illustrent les succès obtenus par les États Membres, tout en soulignant la nécessité d’une vigilance continue face aux défis persistants, notamment la résistance aux antimicrobiens et l’émergence de nouvelles souches infectieuses. Le rapport repose sur une collecte systématique et centralisée des données sanitaires, permettant d’identifier les tendances, d’anticiper les risques et de coordonner les réponses à l’échelle mondiale. Ces informations sont essentielles pour promouvoir la transparence, faciliter la collaboration internationale et soutenir la mise en œuvre de stratégies efficaces de prévention et de contrôle des maladies animales. En 2025, le rapport recense notamment :
Il repose sur une épreuve théorique en QCM comprenant un module général (100 questions) et trois modules spécialisés (petit gibier, gibier d’eau, piégeage-prédation, 30 questions chacun), complétés par une épreuve pratique sur le terrain. Quatre niveaux, du BPG Général au BPG Or, permettront à chacun d’affirmer progressivement son expertise. Cette démarche répond à une volonté forte de montée en compétence, de gestion durable et de transmission. C’est dans ce contexte d’innovation que l’UNCPG a vu le jour. Créée officiellement le 2 mai 2024, sous l’impulsion de l’ADCPG de l’Allier, elle revendique aujourd’hui plus de 5 000 adhérents répartis dans une trentaine de départements. Sous la présidence de Thierry Paulhac, l’association se veut ouverte, constructive et fédératrice. Son site « petitgibierdefrance.fr » ambitionne de devenir l’outil central de communication, de partage d’expériences et de coordination nationale. Quant à son directeur, Jean-Claude Ravat, il réaffirme la volonté d’accompagner la création d’associations dans les territoires encore non couverts, afin de garantir une présence homogène et forte sur l’ensemble du pays. Cette dynamique collective se matérialisera le 18 avril 2026 lors de l’Assemblée générale annuelle organisée au Château-Musée de la Chasse de Gien, siège social de l’Union. La journée sera marquée par une conférence exceptionnelle de Jean-Claude Ricci sur la perdrix rouge, espèce emblématique de nos campagnes, ainsi que par des animations conviviales, culturelles et gastronomiques.
L’engrillagement, caractérisé par la multiplication de clôtures rigides en milieu forestier, est au centre de fortes tensions. Accusée de fragmenter les habitats naturels, d’entraver les corridors écologiques et de piéger la faune sauvage, cette pratique est encadrée par une loi qui entrera pleinement en application au 1er janvier 2027. À cette échéance, les clôtures concernées (celles érigées après 1993) ne devront pas dépasser 1,20 mètre de hauteur et devront laisser un espace libre de 30 centimètres au ras du sol afin de permettre le passage des animaux. À Sainte-Montaine, le ministre a constaté la réalité du terrain : grillages dépassant largement les normes, parfois surmontés de barbelés. Certaines pratiques de contournement ont également été dénoncées, comme le simple relevage du grillage sans découpe réelle, ou la présence de miradors en bout de clôture, assimilés par les associations à une chasse dénaturée. Face à ces dérives, l’OFB a déjà engagé des mises en demeure, avec des sanctions pouvant aller jusqu’à 150 000 euros. Pour autant, Mathieu Lefèvre assume une ligne d’accompagnement : « Il y aura des sanctions si nécessaire, mais je souhaite d’abord privilégier la concertation et l’aide technique pour que la loi soit appliquée ». Un comité de pilotage administratif sera installé début 2026 pour suivre l’évolution des mises en conformité. En parallèle, un comité citoyen pourrait voir le jour. Sur le terrain, certains propriétaires ont déjà franchi le pas, un retour au paysage ouvert que l’État espère voir se généraliser d’ici 2027.
L’EPA version 2025 a tout simplement supprimé des causes du réchauffement climatique, la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Oui, l’agence environnementale du pays de la NASA décide soudain que le principal moteur du changement climatique n’existe plus. À la place, elle recycle une liste de phénomènes naturels, orbites, volcanisme, activité solaire, comme si deux siècles de recherche n’avaient jamais existé. Les climatologues américains parlent d’un mensonge délibéré. Pas une nuance scientifique, pas une interprétation : une falsification. Et le sabotage est assumé : pages supprimées, liens morts, contenus édulcorés. Ce n’est pas de la maintenance numérique, c’est du révisionnisme climatique. La communication officielle verse dans la caricature, évoquant un prétendu « culte du climat ». On croirait lire une chaîne complotiste, pas une agence fédérale dotée de milliards de dollars. Même d’anciens responsables républicains de l’EPA reconnaissent que les États-Unis se ridiculisent. Le monde entier avance, alors que Washington efface les faits pour qu’ils dérangent moins. Refuser de mentionner les combustibles fossiles ne fera disparaître ni les mégafeux, ni les inondations, ni les vagues de chaleur. Cela ne fera qu’aveugler un peu plus les citoyens face aux risques réels. Quand l’agence censée protéger les Américains choisit de censurer la science, ce n’est plus seulement une faute politique : c’est une mise en danger nationale. Une trahison de sa mission, et... une régression indigne d’une grande démocratie.
Dans les faits, le projet de décret vise à répondre à une contrainte bien identifiée du monde agricole : la mécanisation croissante des exploitations. Les engins sont aujourd’hui plus larges et nécessitent des surfaces adaptées pour travailler efficacement et en sécurité. Dans certaines parcelles, des haies anciennes, implantées à une époque où les pratiques étaient différentes, peuvent ponctuellement gêner le passage du matériel. Il ne s’agit pas d’un souhait de destruction systématique, mais d’une problématique d’aménagement ciblée. Faute d’avoir clairement posé ce cadre, le débat s’est rapidement polarisé. D’un côté, les défenseurs de l’environnement redoutent une banalisation de l’arrachage. De l’autre, les agriculteurs dénoncent une incompréhension de leurs contraintes quotidiennes. Entre les deux, le texte apparaît comme une occasion manquée d’expliquer qu’il est possible de concilier adaptation des exploitations et maintien, voire renforcement, du bocage. Car l’enjeu n’est pas tant de supprimer des haies que de les repositionner intelligemment. Certaines peuvent être déplacées, replantées ailleurs sur l’exploitation ou sur des secteurs plus favorables, tout en améliorant leur fonctionnalité écologique. Encore faut-il que le cadre réglementaire soit clair, exigeant et contrôlé, afin d’éviter tout dévoiement...
L’auteur de cette perle est le Britannique Mark Meth-Cohn, photographe amateur mais manifestement professionnel de la patience. Son cliché, délicieusement intitulé « High Five », montre un gorille en pleine chorégraphie improvisée, bras levé, jambe tendue, expression concentrée. Photographié dans les montagnes brumeuses du parc national des Virunga, ce jeune acrobate appartient à la famille Amahoro, un nom signifiant « paix ». Une famille paisible, oui, mais manifestement pas contre une petite danse digestive. Meth-Cohn raconte avoir passé quatre jours à suivre ces géants végétariens, entre brume, humidité, pentes raides et éclats de rire involontaires. Résultat : une image qui a séduit le jury, sélectionnée parmi 10 000 photos venues de 109 pays. Autant dire que le gorille a mis tout le monde d’accord. Comme chaque année, le concours a également récompensé d’autres pépites animalières et rappelons que, créé en 2015, il soutient aussi la conservation puisque 10 % des bénéfices de 2024 seront reversés au Whitley Fund for Nature, preuve que l’on peut rire et protéger en même temps la planète. (Photo : Mark METH-COHN/Nikon Comedy Wildlife)
Leur force repose sur la mobilisation coordonnée d’une large diversité d’acteurs : services de l’État, collectivités, scientifiques, agriculteurs, entreprises, ONG et associations naturalistes. Au 1er octobre 2025, il y avait 76 PNA en vigueur, concernant plus de 470 taxons, auxquels s’ajoutent les milliers d’espèces suivies dans le cadre du PNA Pollinisateurs. Ces plans couvrent majoritairement la faune (57 PNA), notamment les oiseaux, reptiles et mammifères, mais aussi de nombreuses plantes rares ou des groupes d’insectes. Certains sont monospécifiques, comme ceux dédiés à la loutre d’Europe, au balbuzard pêcheur ou à l’iguane des petites Antilles, tandis que d’autres regroupent plusieurs espèces partageant les mêmes habitats ou enjeux, tels le PNA papillons diurnes (38 espèces) ou celui visant les plantes menacées des estives pyrénéennes (10 espèces). Leur sélection repose principalement sur le niveau de menace défini par la liste rouge de l’UICN : la France compte près de 2 900 espèces menacées (CR, EN, VU). Chaque PNA suit quatre axes structurants : le suivi des populations, la restauration des habitats, la sensibilisation et l’intégration de la conservation dans les activités humaines. Ils contribuent également à mobiliser des financements variés : État (8,7 M€ en 2025), agences de l’eau, fonds européens (LIFE, FEDER), et, depuis 2023, le Fonds vert. Mais, malgré leur succès, ces plans doivent composer avec des contraintes fortes : financements irréguliers, conflits d’usage (agriculture, urbanisme, infrastructures) et accélération des effets du changement climatique...