Comment les clôtures limitent les relations entre les agriculteurs et la faune de la région du Mandement genevois
Tout individu est fait pour survivre et se reproduire : c’est la loi de la sélection naturelle qui mène les êtres de toutes espèces. L’humain a choisi de se considérer supérieur dans le règne animal en raison de sa capacité cérébrale qui lui permet de créer l’artifice – signes, règles, outils. Dès l’instant où il s’est sédentarisé, l’Homme a défendu son territoire contre l’autre (humain et non-humain) en l’éliminant ou en s’en protégeant par des barrières. Il s’est ainsi écarté de son environnement et a soumis pendant des siècles les autres êtres naturels en exploitant les ressources de façon irraisonnée. Le cultivateur, nourricier des siens, a vite fourni toute sa communauté en denrées ; la mondialisation l’obligeant par la suite à surproduire pour rester compétitif. L’humanité s’est répandue dans toutes les régions viables de la planète au détriment de la nature – la religion et la science n’ont fait que l’encourager dans cette voie…
Par Manue Piachaud, Master d’anthropotechnologie, Université de Neuchâtel
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