Lundi dernier, plusieurs auteurs ayant reconnu avoir commis un acte répréhensible par la loi et préjudiciable pour l'environnement, ont assisté au premier stage de citoyenneté organisé par le parquet de Metz. Au programme : rappel de la loi, des enjeux climatiques, de l'effondrement de la biodiversité et déplacement sur le terrain, dans la nature. Ce stage, qui a été dirigé, entre autres, par des membres de l'OFB de la Moselle, s’est tenu à Vigy, au siège de l'Adeppa (Association Départementale d’Éducation Populaire et de Plein Air). Présenté comme une alternative à la sanction pénale, ce moyen est amené à être utilisé régulièrement désormais par toutes les juridictions de Moselle, c'est-à-dire les tribunaux de Metz, Thionville et Sarreguemines, en attendant sans doute que d’autres juridictions en reprennent le principe. Pour cette première, les stagiaires étaient tous volontaires, et avaient reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Ils étaient donc sept autour de la table : agriculteurs, chefs d'entreprises ou responsables d'associations, comme ce président d’un club de foot qui reconnaissait avoir commis une infraction l'an passé, en arrosant le terrain en dehors des horaires prévus par l'arrêté préfectoral, lors de l'épisode de sécheresse. Avec ce stage, qui lui est facturé 150 €, il a tout de même évité la case tribunal, et une amende qui aurait pu atteindre 7 500 €.