Longtemps incertaine, l’arrivée de La Niña s’est finalement confirmée en janvier 2025, après avoir été initialement prévue pour l’été dernier. Ce phénomène climatique, caractérisé par un refroidissement des eaux du Pacifique équatorial, suscite des questions quant à ses répercussions globales, notamment en France. Selon la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), cet épisode de La Niña devrait être court et modéré. Les prévisions indiquent une fin probable entre février et avril 2025, suivie d’une phase neutre attendue entre mars et mai. Malgré sa durée limitée, La Niña pourrait néanmoins influencer significativement la météo dans certaines régions du globe. En Amérique du Nord et du Sud, où l’influence de La Niña est bien documentée, les conséquences météorologiques ont déjà été observées. Aux États-Unis, par exemple, les pluies et températures des derniers mois reflètent les schémas typiques de ce phénomène. Une aggravation de la sécheresse dans le sud de la Californie, associée à un risque accru d’incendies, fait également partie des impacts attendus. En Europe, et particulièrement en France, les effets de La Niña sont plus modestes. Les chercheurs s’accordent pour dire que l’impact du cycle ENSO (El Niño-Southern Oscillation) y est limité. En cas d’épisode marqué, La Niña peut entraîner une hausse des situations anticycloniques sur l’Atlantique, avec des conditions plus sèches en Europe de l’Ouest. Toutefois, pour cet épisode 2025, trop faible et court, Météo France estime que ses répercussions seront quasi imperceptibles. Bien que La Niña 2025 n’ait qu’un impact limité en Europe, ce phénomène rappelle l’importance d’étudier les interactions climatiques globales et leurs implications locales.
alabillebaude
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