- Gironde : pas commode cette anti-chasse qui a manifesté son opposition, en envoyant deux nemrods aux urgences de l'hôpital de Libourne, le dimanche 17 mars. En début d'après-midi, lors d’une battue à Val-de-Virvée, la conductrice d’une voiture, revendiquant ses convictions anti-chasse, s’en serait pris verbalement à des chasseurs sur le bord de la route. Le ton serait monté... et les coups ont volé. La dame est partie, mais vite rattrapée par les gendarmes qui l'ont placé en garde à vue et ouvert une enquête pour "violence avec arme"... commises sur des chasseurs.

 

- Landes : en mars 2023, alcoolisé, un chasseur de Saint-Vincent-des-Landes avait voulu déloger des chenilles de ses sapins. Deux coups de fusil ont été tirés, ce qui n’a pas plu à sa voisine qui l’a dénoncé aux gendarmes. Jugé jeudi dernier, l’homme a écopé de « jours amende » et de l’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans. Bonjour l’ambiance à la prochaine « fête des voisins »…

 

- Loire-Atlantique : le lundi 18 mars dans la matinée, à Chaumes-en-Retz, au lieu-dit les Jarriettes, en bordure de la forêt de Princé, un septuagénaire accompagnateur, qui traquait non armé, a été blessé lors d’une battue aux sangliers par un projectile. Selon les premiers éléments de l'enquête, il pourrait s'agir d'un ricochet, ce que devra confirmer les expertises balisitiques. Le blessé a été héliporté vers le CHU de Nantes.

 

- Lozère : un drôle de panneau, peut-être modifié par un chasseur nostalgique du gros gibier, mais plein d’humour, alerte les automobilistes de passage sur le causse de Mende. Désormais, il faudra aussi faire attention à une éventuelle traversée… d’éléphants, si l’on en croit ce panneau, qui borde la D25, après l’aérodrome de Mende-Brenoux, en direction de Langlade.

 

- Maine et Loire : le 15 mars, en déplacement à Saint-Lambert-la-Potherie, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a été malmené sur ses terres angevines, par le monde agricole. « Nous sommes le 15 mars, vous avez jusqu’à ce soir minuit pour honorer vos promesses » lui a lancé le président de la FDSEA du Maine-et-Loire, Emmanuel Lachaize, devant plusieurs agriculteurs qui s’inquiétaient de ne pas avoir encore reçu le paiement des aides PAC. Lors de sa déclaration de politique générale, le 30 janvier, en pleine crise agricole, le Premier ministre Gabriel Attal avait promis que ces aides seraient versées sur le compte bancaire des exploitants avant le 15 mars. « Le versement est imminent » a promis Christophe Béchu, sans exclure toutefois l’éventualité d’un retard de... quelques jours tout au plus.

 

- Orne : la propriétaire d’une dizaine de daims, échappés accidentellement de leur enclos, a sollicité les autorités pour que les animaux, désormais en divagation, soient abattus. « Si on les percute, ça peut faire mal », craint la dame. Un arrêté préfectoral a été pris en ce sens le 20 mars, missionnant le lieutenant de louveterie du secteur pour effectuer la besogne.

- Pyrénées Atlantiques : en bordure du bois de Pau, où la chasse est entre les mains de l’ONF, les dégâts se multiplient, au grand dam des agriculteurs, et des chasseurs limitrophes qui paient les dégâts, mais ne peuvent réguler efficacement les animaux qui sortent la nuit, et regagnent le bois « refuge » pour la journée. Bien que tous se souviennent de la facture de 57 000 € de dégâts sur ce secteur en 2019, malgré la pose de plus de 6 km de clôture, l’ONF estime que la pression de chasse est suffisante. « Compte tenu de la fréquentation du bois, les chasses sont organisées à l’affût ou en traque-affût (avec des tireurs postés sur des miradors), et si on prélève moins de sangliers, c’est qu’on en a moins vu. Le bois de Bastard est un point de passage pour les sangliers, une étape, mais nous ne retrouvons pas sur le terrain de preuve qu’ils s’y sont installés… » a déclaré le responsable du secteur.. 

Et à l'étranger :

- Etats-Unis : aux États-Unis, les autorités fédérales ont dévoilé une affaire qui met en scène un éleveur qui a modifié génétiquement ses moutons de manière illégale à l’aide de matériel génétique et d’embryons d’animaux importés d’Asie. L’objectif ? Obtenir des animaux hybrides et massifs destinées aux chasseurs avides de grands trophées. L’affaire a débuté en 2013, lorsqu’un ami a ramené illégalement du Kirghizistan, du matériel génétique issu d’un argali (Ovis ammon), le mouton sauvage le plus imposant sur terre. S’en est suivi de nombreuses expérimentations, incluant notamment 165 embryons clonés, spécialement créés pour lui par un laboratoire basé en Chine. Résultat : l’éleveur a obtenu des bêtes pesant plus de 150 kg dans le cas des mâles, dont certains étaient porteurs de cornes de plus de 1,50 mètres de longueur. Par ailleurs, les cornes des animaux mesuraient parfois plus de 1,5 m, soit les plus longues du monde pour des moutons. L’éleveur risque une peine maximale de cinq ans de prison et une amende de 250 000 dollars...

 

- Slovaquie : un ours brun, en ballade dans la petite ville de Liptovsky Mikulas, a attaqué, mordu et blessé cinq personnes a déclaré le maire de la ville, Jan Blchac, selon l'agence TASR. Les blessés, âgés de 10 à 72 ans, ont pu quitter l'hôpital, bien que l'un d'entre eux ait quasiment perdu un œil. Une cellule de crise s'est réunie et, selon la municipalité, cet animal doit maintenant être abattu. Trois jours après cette attaque, vendredi dernier en début de soirée, une randonneuse a trouvé la mort alors qu'elle tentait d'échapper à un autre ours brun. La touriste de 31 ans, originaire de Biélorussie, a dévalé une pente et s'est retrouvée avec des blessures mortelles à la tête, a indiqué la police. L'accident s'est produit dans la vallée de Demänovska Dolina, près de la station de sports d'hiver de Jasna dans les Basses Tatras. Selon les autorités, il y aurait environ 1100 à 1200 ours en liberté dans le pays.