Comme chaque année, les citoyens du monde entier célèbrent, aujourd’hui 22 avril, le « Jour de la Terre », un événement qui a pour but de sensibiliser les gens sur la singularité de notre planète, sa richesse et sa biodiversité. Initiée en 1970, aux Etats-Unis, par un sénateur du Wisconsin, Gaylord Nelson, cette journée qui rassemble désormais près de 190 pays et plus d'un milliard de personnes, est l'occasion de se pencher sur l’empreinte écologique que l’Homme laisse sur la Terre, et vise à accompagner les individus et les organisations à diminuer leur impact sur l'environnement. Il y a de nombreuses manières d'apporter sa pierre à l'édifice, notamment en nettoyant les déchets, en plantant des arbres, en utilisant des modes de transport alternatifs ou en réduisant notre consommation d'énergie, mais il est aussi possible de contribuer à la conservation de la biodiversité en éduquant les autres sur les conséquences de la perte de biodiversité. En juillet 2023, Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU avait déclaré : « L'ère du réchauffement climatique est terminée, place à l'ère de l'ébullition globale… », faisant référence au nombre de records liés au climat qui ont été battus l'été dernier. La hausse des températures, qui entraîne l'augmentation de la concentration de CO², et engendre des phénomènes météo extrêmes ont pour conséquence : des vagues de chaleur extrême, la diminution de la qualité de l'eau, la pollution de l'air et des allergènes, des problèmes d'approvisionnement en eau et en nourriture, des intempéries plus violentes et destructrices, la dégradation des conditions de vie et la dégradation de l'environnement.