Ces blessures sont souvent la conséquence de tirs de longueur, notamment en plaine et dans les découverts, où les distances sont plus difficilement appréciées qu’en sous-bois. De plus, les balles lourdes utilisées en battues plongent rapidement vers le sol au-delà de la DRO, augmentant ainsi le risque de blessures basses. Les tireurs placés en plaine mais en lisière du bois, ont souvent un temps de retard sur les animaux débuchant. Dans ces conditions, la visée ne devient effective qu'après un parcours conséquent de ces derniers à découvert, occasionnant souvent ces blessures basses, pas toujours constatées lors du tir, laissant des animaux blessés sur le terrain, sans intervention de recherche programmée. En revanche, les blessures hautes des membres, fractures de l'omoplate, de l'épiphyse proximale de l'humérus au membre antérieur, du fémur au membre postérieur, ralentissent, voire immobilisent très vite l'animal, d'autant que ces blessures s'incrustent la plupart du temps en profondeur, dans l'entrée de la poitrine ou dans le bassin. Un grand cerf ou un lourd quartanier est pratiquement condamné à l'immobilité par une telle blessure, dès lors qu'une épaule ou une cuisse est très fracturée. Cela permet, toutes les mesures de sécurité ayant été prises, d’intervenir rapidement pour écourter l'agonie d'un animal.