Devant ces questions sans réponse, on trouve cependant dans la notice du Flexadin, la référence à une publication scientifique du docteur Julie Fernandez (2008), effectivement très riche dans ce domaine. On y apprend que trois principes médicamenteux, censés soulager, et/ou retarder l’évolution de l’arthrose, tant chez l’homme que chez différents animaux, sont étudiés sous toutes les coutures depuis plus de trente ans. Il s’agit de la chondroïtine d’une part, de la glucosamine d’autre part, et de différents éléments contenus dans les moules vertes de Nouvelle Zélande. Dans son ouvrage de synthèse, le docteur Fernandez recense des dizaines d’essais cliniques, réalisés in vitro ou in vivo, sur des rats, des lapins, des chiens et des humains, ce qui lui permet de conclure : « … Ainsi, de nombreux essais in vitro ont montré une action favorable du sulfate de chondroïtine et de la glucosamine sur le cartilage. De plus, les études pharmacologiques tendent à montrer une bonne absorption de ces molécules et un tropisme pour le cartilage articulaire. Pourtant, malgré des essais cliniques plutôt favorables au départ, de plus en plus de scientifiques remettent en cause l’efficacité de ces produits… Ainsi, aujourd’hui, aucune certitude n’existe quant à l’efficacité ou à l’inefficacité de ces molécules… ». Mais la recherche ne s’est pas arrêtée là et ce qui semble toutefois certain, c’est que les laboratoires Vetoquinol collent au plus près de ces recherches scientifiques. Dans la fiche technique du « Flexadin Plus », on trouvait déjà de la chondroïtine et de la glucosamine. Aujourd’hui, dans le nouveau « Flexadin Advanced », les chercheurs ont ajouté une nouvelle molécule, le collagène de type II. Cet élément, contenu dans le cartilage du poulet notamment, est connu par la médecine chinoise depuis la nuit des temps. Il intéresse donc la communauté scientifique depuis quelques années, sans que l’on ait encore de résultats catégoriques. Dans ces conditions, le produit peut éventuellement paraître relativement couteux : environ 1 euro la bouchée, pour un traitement qui pourra s’étendre sur trois mois.