L’élevage fut lancé avec une chienne blanc et noir, couverte par un Black and Tan Jardine. La portée obtenue était constituée de 5 Anglo blancs et noirs dont 1 femelle. Par consanguinité entre chacun des 4 frères et la sœur, il obtint, avec chaque nouvelle portée, de 1 à 3 chiots d’un blanc immaculé. La génération suivante fut produite de la même façon, et elle comportait quelques taches blanches et oranges parmi les 18 chiens alors issus de l’élevage expérimental. Puis, deux retrempes furent effectuées, la première avec un chien vendéen blanc à poil ras, et la seconde avec une chienne poitevine. Au terme de 12 années s’élevage, Michel avait obtenu 38 chiens blancs, correspondant aux deux types précédemment décrits, Chambray et Baudry d’Asson, ainsi que 6 chiens de couleur café au lait. Ces 28 années d’études et les sujets obtenus pourraient donc être inscrits, et confirmés, comme une variété ancêtre d'une race de chiens courants française au LOF. C’était son espoir mais aussi son rêve. Espérons, pour l’enrichissement de la cynophilie française et pour la mémoire de celui qui fut l’un de ses très grands serviteurs, que le Club du Chien d’Ordre sollicitera l’étude de ses travaux par la Commission Zootechnique de la Centrale Canine. Nos pensées vont vers la famille de Michel dans cette douloureuse épreuve.