Des chercheurs de tous les pays d’Europe se sont penchés sur l’état de la petite faune ailée, dont, affirment les verts, 20 millions d’oiseaux disparaissent en Europe chaque année depuis 40 ans, soit précisent-ils « 800 millions depuis 1980 ». Ces chiffres, qui ne semblent pas s’appuyer sur une étude sérieuse, visent surtout à stigmatiser le monde agricole, responsable d’après eux de tous nos maux. Certes, les populations d’oiseaux souffrent de l'intensification de l'agriculture, qui a entraîné leur déclin en perturbant la chaîne alimentaire des insectivores (France : -57%, Europe : -43%). Mais, c’est déjà oublier que, et rien qu’en France, les dix à douze millions de chats domestiques font à eux seuls autant de dégâts en une seule année… (avec un seul oiseau tué par chat et par semaine on arrive au total faramineux de… 500 à 600 millions de petits passereaux !). Il faut donc trouver d’autres causes, et parmi elles, l’augmentation globale des températures qui touche les espèces qui préfèrent le froid (-40%) soit nettement plus que celles qui vivent dans le chaud (-18%). Les oiseaux forestiers ont perdu également -18% et les oiseaux urbains -28%. En revanche, ce qui étonne, c’est que les scientifiques sont apparemment tous restés sur le fait (acquis ?) que les oiseaux des jardins n’étaient pas touchés par le virus, et aucun n’a suggéré que la grippe aviaire pouvait aussi avoir fait des victimes dans ces populations. Omission volontaire ou argument scientifique étayé ?
Baisse des populations d’oiseaux : des causes multifactorielles…
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Baisse des populations d’oiseaux : des causes multifactorielles…